mardi 9 février 2016

Notre UL à l'honneur dans le journal l'Humanité

 Le travail fini par payer !


Suite au travail acharné de notre camarade Maxence, sur la spoliation via les fiches de paye des salariés Intérimaires par Manpower, et le manque d'application de deux décrets, nous voici à la une du journal l'HUMANITÉ.
 Rencontre avec Laurence MAURIAUCOURT du journal l'HUMANITÉ dans nos locaux le mardi 13 Octobre 2015.
Publication du Lundi 08 Février 2016 | N°21816
(lien vers l'humanité.fr)

L'ensemble des combats que nous avons mené commence à porter ses fruits, la route est longue et sinueuse, mais ne nous décourage pas (Voir notre Tract).




Voici un extrait de la lettre adressée à Manuel Valls, qui reprend l'article 4 de la convention n°181 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT)


Je laisse la parole à Max :

Les petites rivières font les grands fleuves.

Nous pouvons donc espérer que le combat mené par notre union locale et quelques-uns de ses militants du travail temporaire deviendra rapidement un grand fleuve, flots tumultueux gonflés par la multitude et la conviction, dont la force sera bientôt capable d’emporter sur son passage les pratiques archaïques des grandes sociétés du travail temporaire.

Ces esclavagistes modernes ont depuis longtemps pignon sur rue et font croire que leur apport à la société est capital, mais en réalité ces entreprises profitent du salariat précaire en enfreignant les droits élémentaires des travailleurs à bénéficier d’une juste rémunération, de conditions de travail dignes et de la sécurité dans son exécution.

Eléments de rémunération oubliés dans les calculs de congés payés et d’indemnités de fin de mission par dizaines voire centaines de millions d’euros, égalité de rémunération non respectée dans le BTP avec la prime de vacances de 30%, chez EDF avec le « tarif agent » ou chez rentokil-initial avec le 13ème mois, conditions légales de travail et de détachement non respectées, fraude aux visites médicales, atteinte à la sécurité des travailleurs, absence d’EPI, de formation au poste, polyvalence forcée, recours à des salariés temporaires pour remplacer du personnel gréviste etc......

L’absence d’exercice libre des droits syndicaux et CHSCT est la cause première des libertés que s’autorise le patronat.....avec la complicité des gouvernements successifs, car des décrets en conseil d’état devraient en déterminer l’exercice, mais depuis 47 ans, aucun n’a été publié.

Les oubliettes de la république pour les droits fondamentaux des travailleurs ?
La CGT, active sur ces dossiers, n’oublie aucun travailleur sur le chemin, ni aucun droit des travailleurs et défendra becs et ongles vos intérêts dans les combats à venir.

Nous avons besoin de votre mobilisation à tous, non syndiqués, sympathisants, adhérents, militants pour parvenir à la victoire !

Les adages populaires voient souvent juste, les petites rivières font les grands fleuves.

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